Master 1 en genie informatique, robotique et electronique
ZADI JONATHAN
Qui êtes-vous et quel est votre parcours professionnel ?
Je m'appelle Zadi Jonathan. Je suis étudiant en Master Informatique, Robotique et Electronique (GIRE) à l'ESATIC (Ecole Supérieure Africaine des Techniques de l'Information et de la Communication) à Abidjan. Après mon baccalauréat au Lycée Scientifique de Yamoussoukro, j'ai tout de suite voulu m'intéresser à tout ce qui touche à la mécatronique, c'est-à-dire à la robotique, à l'automatisation et à la gestion des systèmes de production.
J'avais déjà conçu un robot mobile à quatre roues qui pouvait aider les personnes à mobilité réduite. Je suis un vrai passionné de robotique.
Qu'est-ce qui vous a incité à participer au projet "Robot in Residence" ?
Comme je l'ai déjà dit, je suis un fan absolu des robots. J'ai vu dans ce projet l'occasion idéale de travailler sur un robot humanoïde. J'avais déjà vu le NAO sur Internet. Lorsque j'ai eu l'opportunité offerte par le Goethe-Institut, j'ai pensé que c'était le moment de travailler sur un robot fini avec des capacités avancées.
Le fait de pouvoir intégrer notre culture ivoirienne dans NAO m'a encore plus motivé. Qui n'aimerait pas faire connaître son pays et sa culture dans le monde entier ?
Quelles sont les capacités culturelles de la Côte d'Ivoire que vous voulez transmettre aux NAO ?
Dans ce projet, j'ai pour mission d'amener le NAO à raconter des histoires à la manière africaine. En Afrique, nous avons une manière particulière d'introduire des gestes qui transmettent le texte du conte, des chansons et des proverbes pendant que nous racontons. Le NAO aura ces capacités.
Comment s'est déroulé le premier contact avec NAO et quelles ont été les difficultés rencontrées ?
NAO est certes un très beau robot, facile à manipuler, mais les débuts avec lui n'ont pas été faciles. La première difficulté que nous avons rencontrée a été la langue. NAO a été conçu avec l'anglais comme langue par défaut. La deuxième langue est l'allemand. Aucune autre langue ne peut être installée sans réinitialiser l'une des langues. Nous devions trouver un moyen de le faire. Ce fut un premier test réussi.
La deuxième difficulté a été le logiciel utilisé pour programmer l'appareil. Ce logiciel était vraiment nouveau pour nous. Nous avons donc dû prendre le temps de comprendre comment il fonctionnait.
La troisième difficulté était le délai d'exécution des travaux. Le temps relativement court ne nous a pas permis de remplir entièrement notre cahier des charges.