Entretien avec Kathleen Flask, élève
Le 23 mai, le contrat de coopération avec les établissements PASCH maltais a été reconduit pour une nouvelle période de trois ans, lors d’un événement festif organisé à la Giovanni Curmi Higher Secondary School, à Naxxar (Malte). À cette occasion, Kathleen Flask, une élève, avait créé une œuvre qui a suscité l’étonnement et l’admiration de toutes les personnes présentes.
De Gerhard Salbeck et Mara Guth
Le tableau, réalisé sur tablette, se présente comme un collage fait avec amour, dont de nombreux détails font référence à la culture allemande. Outre le tableau grandeur nature, Kathleen a offert à l’Ambassadeur d’Allemagne Walter Haßmann, à Gerhard Salbeck, coordinateur PASCH, et à George Psaila, directeur de l’école, une version réduite de son collage. Le tableau original se voit naturellement offrir une place de choix dans l’établissement. Hannah Kurte, bénévole du programme Kulturweit à la Giovanni Curmi Higher Secondary School, s’est entretenue avec Kathleen, l’occasion de l’interroger sur son rapport à l’art et à la langue allemande.
Hannah Kurte: Qu’est-ce qui t’a amenée à peindre ce tableau?
À l’école, je suis les cours d’allemand et d’art niveau avancé et l’on m’a donc demandé si je n’avais pas envie de réaliser un tableau, quelque chose en lien avec l’Allemagne. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire, d’autant que cela m’a permis d’associer les deux matières que j’ai choisies.
Comment as-tu choisi les différents éléments de ton tableau-collage?
Le cours d’allemand m’a énormément inspirée, car nous y avons beaucoup parlé de la culture.
T’es-tu toujours intéressée à l’art?
Oui ! Ma mère est artiste et professeur d’art. J’ai donc baigné dans cet univers très tôt. Et aujourd’hui, le dessin et la peinture sont deux de mes passions !
Sais-tu déjà ce que tu aimerais faire plus tard?
J’aimerais beaucoup écrire et illustrer un livre pour enfants. Et je voudrais aussi vivre quelque temps en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
Quand as-tu commencé à apprendre l’allemand?
Déjà quand j’étais enfant en fait. Comme ma famille ne pouvait pas se permettre la télévision britannique, nous regardions les chaînes allemandes. J’ai donc compris l’allemand assez tôt. Il m’a fallu en revanche plus de temps pour le parler.
Au mois d’août, Kathleen pourra vivre sa passion pour la langue et la culture allemandes à Hinterzarten, grâce à une bourse jeunesse. Nous nous en réjouissons. Nul doute qu’elle y trouvera de quoi nourrir son inspiration artistique. Elle nous a d’ailleurs déjà annoncé qu’elle emporterait son matériel de peinture en Allemagne.