« 50 cakes of gay » de Kashink
Mais 50 Cakes of Gay n’est pas le seul geste politique de Kashink. L’artiste a grandi dans la fameuse banlieue parisienne, où elle a connu le graffiti dès son plus jeune âge. En 2006, elle avait déjà commencé à peindre des grands murs. Au début, elle ne s’intéressait qu’à l’esthétique de l’art urbain, mais après quelque temps, elle a commencé à utiliser ses peintures murales à des fins politiques. Elle dit que son activisme vise à célébrer la diversité humaine. Dans le cadre de la campagne My Body My Rights, elle a collaboré avec Amnistie internationale et remis en cause la normativité de la représentation des femmes et de leur corps. Elle le fait aussi avec sa marque de fabrique : Kashink porte deux lignes noires en guise de moustache depuis plusieurs années. Ce faisant, elle critique les idéaux féminins de beauté, en particulier les traditions du maquillage féminin.
Mon objectif est d’utiliser un symbole fort – le gâteau de mariage – pour partager mon opinion sur l’égalité des droits et le mariage gay. (…) C’est légal en France maintenant après toutes ces manifestations mais c’est encore un problème dans beaucoup de pays.
Kashink