Le lieu de naissance d’un miracle économique
La région de la Rhur avait jadis des centaines de mines de charbon et de fonderies d’acier. Elle fut le cœur et l’âme du soi-disant miracle économique allemand qui a tiré le pays hors des ruines et de la pauvreté hérités de la Deuxième guerre mondiale. Aujourd’hui Dortmund est une ville verte reconnue. Presque la moitié de la ville est constituée de cours d’eau, de forêts et de grands parcs.
Une mauvaise surprise
Plusieurs tremblements de terre de faible intensité selon les normes internationales, ont lieu chaque année en Allemagne. Cependant en 1661, l’un de ces tremblements de terre fut assez important pour causer d’importants dommages à la Reinoldikirche, église protestante de Dortmund. Elle fut par la suite reconstruite et elle est aujourd’hui la plus ancienne église encore existante de la ville.
Ça va brasser
Les séismologues ne seront probablement pas d’accord mais il y a de fortes ondes sismiques à Dortmund tous les deuxième samedis du mois. Ces secousses se manifestent lorsque le Borussia Dortmund met les pieds sur le terrain de soccer et que la foule s’emballe et crie sa joie à tue-tête. Borussia est l’un des meilleurs clubs d’Allemagne et aussi l’un des plus aimés. Il a gagné 7 championnats d’Allemagne incluant le championnat de 2011 et le championnat de la ligue. Le Borussia a la chance d’avoir plus de 25 millions de supporteurs répartis dans 550 fan-clubs autour du monde.
Tu ne seras jamais seul
Signal Iduna Park est le plus grand stade de soccer de toute l’Allemagne. Avec une assistance de 77,000 spectateurs, Borussia est bien en avant d’équipes aussi fameuses que le Real Madrid et le AC Milan. Remarquablement, la section Sud du stade accueille 25,000 spectateurs debout. Aucun autre stade en Europe a une telle capacité debout. Dans cette mer de spectateurs s’entremêlent les couleurs jaune et noir offrant ainsi l’une des vues les plus prenantes sur le monde du soccer. L’équipe nationale d’Allemagne joue toujours leurs matchs les plus difficiles dans ce stade, sachant qu’elle peut compter sur le support inconditionnel des fans de Dortmund.
Fans et bouffe
Lors d’un match régulier de la Bundesliga, les fans assistant au match dans le stade Signal Iduna Park consomment en moyenne 57,000 verres de bière, 12,000 saucisses grillées, 2,000 frankfurters, 1,800 pizzas, 1,500 schnitzels, 1,500 hamburgers, 3,500 pretzels, et 2,500 barres de chocolat.
L’enfant prodigue
Lorsqu’en août 2005, Nuri Sahin pris part à son premier match avec le Borussia, il n’avait encore que 16 ans. Il était alors le plus jeune joueur à avoir évolué dans la Bundesliga. Sahin, qui a la nationalité turque mais qui a grandi en Allemagne, est maintenant la star de l’équipe nationale turque. Il a été capitaine du Borussia avant de signer un contrat avec le Real Madrid à l’été 2011.
La boisson énergétique de l’Allemagne
À la fin du 19ème siècle, Dortmund comptait 150,000 habitants et 30 brasseries. La ville de l’acier et du charbon avait plus de brasseries que n’importe quelle autre ville d’Allemagne afin de répondre aux besoins d’une armée de travailleurs assoiffés. Durant les années 1950, Dortmund était l’un des plus importants fabricants de bière au monde après Milwaukee au Wisconsin. Mais les Allemands ne sont pas les champions du monde lorsque vient le temps de boire cette bière. Ils arrivent en troisième place derrière les Tchèques et les Irlandais.
Mieux vaut prévenir que guérir
En tant que centre régional, la ville de Dortmund est le siège de plusieurs importantes compagnies d’assurances, parmi elles Signal Iduna, sponsor principal du Borussia. Les Allemands sont parmi les personnes les mieux assurées au monde : responsabilité, accident, santé. Oui, vous aurez peut-être l’impression que les Allemands n’aiment pas le risque mais ce qui est sûr et certain, c’est que les compagnies d’assurances font des affaires en or en Allemagne.
Amitié américano-allemande
L’origine du jumelage des villes de Buffalo et de Dortmund remonte à 1972. Herbert Morgenroth, professeur universitaire et natif de Dortmund, arriva en Amérique dans le cadre d’un échange académique avec l’université de Buffalo. Il fut aussitôt frappé par la similarité des deux villes. Elles étaient de même grandeur, elles accueillaient toutes deux des géants de la fabrication de l’acier et elles étaient reconnues pour leur production de bière – autant de conditions gagnantes pour un partenariat transatlantique.