Invitée pour les « Journees utopiques », Oulimata Gueye a parlé des interactions des nouvelles technologies et des arts d'Afrique. Quels étaient les moments forts pendant son séjour ?
Tu as fait cinq jours à Kinshasa. Quel était la rencontre la plus mémorable ?
Outre le festival, j’ai été très impressionnée par le positionnement et la démarche des membres du Kin Art Studio et de Vitshois Mwilambwe Bondo. Il y a dans ce groupe une volonté d’expérimentation en dehors des circuits de l’art consacrés, que je trouve très fertile.
Dans l’exposition « Demain, Kinshasa », le travail de quel artiste t’a le plus interressé ? Et pourquoi ?
Il y aurait beaucoup à dire sur plusieurs artistes et travaux d’artistes dans l’exposition. Mais disons que j’ai trouvé intéressant de confronter le travail de deux générations d’artistes : Rigobert Nimi dont les maquettes se veulent imposantes, sophistiquées et indexées sur des imaginaires de futurs radieux et maîtrisés comme l’imaginaire de la conquête spatiale ou l’imaginaires des villes laboratoires du futur; et le travail d’Alexandre Kyungu, la jeune génération, dont la culture est plus indexée sur les technologies numériques et les réseaux sociaux et dont le travail est orienté vers une tentative de rendre compte d’une certaine « réalité » qui passe par une cartographie de la ville, la récupération de matériaux, un discours sur la mondialisation.
Tu t’intéresses aux nouvelles technologies en Afrique. Quel site web, jeu ou film pourrais-tu nous proposer à suivre ?
ADA, African Digital Art, initié par Jepjumba, qui suit de près les travaux des artistes, animateurs, game designers, réalisateurs qui développent des projets en lien avec le numérique et l’Afrique.
Quel repas congolais vas-tu inclure dans ton menu dès aujourd'hui?
Le poulet à la sauce arachide mais je ne me rappelle pas du nom.