Freiraum

Le projet Freiraum veut explorer la situation des villes européennes en matière de liberté. Quelles questions se posent lorsque les citoyens, les scientifiques et les praticiens de la culture pensent au terme « liberté » d'une manière spécifique à un endroit ? Quels problèmes peuvent être identifiés dans une ville ? En échangeant des questions à travers l'Europe, 42 Instituts Goethe et leurs partenaires de l'art et de la société civile développent des réponses créatives - l'un pour l'autre à distance et à une distance utile. Une esquisse de projet. Pour en savoir plus...

Freiraum Festival © Foto Alexandru Andrei

Un festival hybride sur l'état de la liberté aujourd'hui avec des voix de toute l'Europe
Festival Freiraum

Le Freiraum Festival se déroulera du 30 octobre au 1er novembre 2020. À l’occasion de la présidence allemande du Conseil de l’UE, le Goethe-Institut en collaboration avec des acteurs du secteur de la culture, des sciences et de la société civile venant de 42 villes européennes explorera la question suivante sous forme numérique et physique à Bruxelles et dans 19 autres villes européennes, d’Athènes à Turin en passant par Prague:
Où en est la liberté en Europe aujourd’hui, à l’ère coronavirus ?


#Freiraumontheroadagain

Manifestation

Quel est l'état de la liberté en Europe aujourd'hui? Où est-elle en danger? Comment pouvons-nous la renforcer? 
 

Dans le cadre du projet européen "Freiraum", 42 Goethe-instituts et 53 partenaires issus du monde culturel, scientifique et de la société civile se sont penchés depuis l'automne 2017 sur les questions suivantes: Quel est l'état de la liberté en Europe aujourd'hui? Où est-elle en danger? Comment pouvons-nous la renforcer? A l'automne 2020, le projet devait se clôturer avec un festival... C'est alors que survint la pandémie du coronavirus. Et c'est ainsi que nous avons découvert de façon totalement inédite quel impact un virus pouvait avoir sur la liberté en Europe. D'un côté, nous sommes confrontés à de nouvelles tendances d'isolement et à la fermeture des frontières, à l'interdiction de sortir et d'avoir des contacts et à un contrôle accru de la vie publique. De l'autre côté, de nouvelles libertés s'offrent à nous - à la maison ou sur la toile. 
Dans cette série de vidéos, nous demandons à nos partenaires du projet Freiraum basés dans toute l'Europe de nous raconter comment ils vivent cette situation, au vu de leur liberté, et tentons de nous projeter dans l'avenir. 


Milan Zvada - Banská Bystrica

 

Jelena Joksimović - Belgrade

 


Maud Qamar - Bruxelles



Vasiliki Grammatikogianni - Athènes

 

LYDIA CHATZIIAKOVOU - THESSALONIKI

 

EDIT PULA - TIRANA

© Goethe-Institut
 

Ira Bliatka - Paris

© Goethe-Institut
 

SERENA MICELi - TURIN

© Goethe-Institut

 

#MyFreiraum

Mann mit Ball © Caroline Lessire

Freiraum Berlin

Pour le projet Freiraum, le Goethe-Institut utilise son réseau européen pour amener les partenaires de la culture et de la société civile à dialoguer et pour répondre aux questions : comment est la liberté dans l'Europe d'aujourd'hui? Où est-elle en danger? Comment pouvons-nous le renforcer?

Le résultat est des formats artistiques et discursifs dans près de 40 lieux en Europe. De Nicosie à Carlisle, de Madrid à Tallinn. Du 12 au 17 mars 2019, l'espace libre vient à Berlin. Avec le ZK / U - Zentrum für Kunst und Urbanistik et la Stiftung Mercator, des tandems Freiraum sélectionnés présentent les résultats de leurs échanges. Le programme comprend une exposition de vidéos et d'installations, de films, d'entretiens, de concerts et de performances. Avec : Max Czollek, le choeur féminin slovène Kombinat, Hasnain Kazim, Ekin Deligöz, Jaan Toomik, Matthias Einhoff, Barbara Hendricks et le duo hip-hop serbe allemand Gipsy Mafia.


Article



Archives

Vingt-cinq rondes de discussions, de nombreux moments aha et quelques controverses - il s’agissait de "La grande conversation sur la sécurité et la liberté" au Beursschouwburg le 26. janvier 2019. Avec plus de 100 participants, nous avons discuté et émerveillé du profilage ethnique, des terrains de jeux (sécurisés) pour enfants, des caméras de surveillance et de la politique de défense et de sécurité de l'Europe jusqu'à la nuit. Entre-temps, le journaliste "Spiegel" Haznain Kazim nous a montré comment transformer la haine en humour avec son livre "Courrier de Karlheinz". Voici quelques impressions:

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Hasnain Kazim und Samira Saleh Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe

  • Big Conversation Foto: Lyse Ishimwe




Susanne Wolff in Styx Fimstill: Styx © Benedict Neuenfels

« L’Europe s’est implantée à Bruxelles comme un corps étranger. Comment pouvons-nous intégrer ce corps étranger et faire vraiment de Bruxelles la capitale de l’Europe ? A quoi ressemblerait alors Bruxelles ? »:

Telle est la question formulée par un groupe d'experts lors d'un workshop organisé dans le cadre du projet Freiraum fin septembre et choisie par vote par le public lors d'une assemblée citoyenne au Beursschouwburg.

Quelle est la situation actuelle à Bruxelles? Les institutions européennes n'ont cessé de grandir à Bruxelles. Tandis qu'elles étaient marginales dans les années 1960, elles emploient aujourd'hui  plus de 40 000 personnes. D'autres institutions internationales ont suivi leur exemple et ce sont aujourd'hui presque 200 000 expats qui vivent à Bruxelles. Bruxelles, à côté de cela, est une ville d'immigration du monde entier et notamment d'Afrique du Nord et centrale. Ce changement démographique a transformé la capitale belge en petite ville mondiale. Près de deux tiers de la population bruxelloise a des origines étrangères. En clair, Bruxelles est une ville super-diversifiée.
 
Bruxelles est toutefois principalement associée aux institutions européennes à l'étranger. Dans les médias, on écrit et on dit que "Bruxelles a décidé" quand les ministres des différents Etats membres prennent une décision lors d'un sommet. Trop souvent, l'U.E. - et notre ville dans sa foulée - est réduite à son caractère bureaucratique. Les Etats membres semblent certes avoir accepté que l'administration de l'U.E. se situe dans notre ville, mais il faut encore saisir la chance d'en faire le véritable coeur du projet européen. 
 
Bruxelles, dans sa réalité, est une ville qui regroupe de nombreuses communautés, nationalités, langues et religions, tout en étant également la capitale d'un pays avec trois communautés linguistiques. Cette diversité ne s'est toutefois pas transcrite dans l'idée d'une citoyenneté européenne, une idée qui pourrait toutefois améliorer l'image du processus d'unification européen. 

Se posent alors les questions: Comment pourrions-nous mieux tirer profit de cette diversité pour faire de Bruxelles le vrai centre de l'Union européenne? A quoi ressemblerait alors Bruxelles? Comment pouvons-nous nous libérer des à priori et des contraintes pour devenir un espace urbain pour tous les Européens? Pourquoi ne pas voir Bruxelles comme laboratoire européen - comme espace de liberté (Freiraum) - et inventer une ville européenne ouverte au monde?

Nos expert-e-s FREIRAUM: 

  • Eric Corijn, Philosophe de la culture et sociologue (VUB, Cosmopolis, Brussels Academy)
  • Philippe Van Parijs, Professeur d’économie et d’éthique sociale, Fondateur du Basic Income Earth Network (UCL, KU Leuven, Oxford)
  • Tom Bonte, Directeur du Beursschouwburg
  • Sophie Alexandre, Coordinatrice (Réseaux des arts de Bruxelles)
  • Leen de Spiegelaere, Coordinatrice (Brussels Kunstenoverleg)
  • Bie Vancraeynest, Programmatrice de l'Enter Festival (Demos)
  • An Descheemaeker, Coordinatrice (BRAL)
  • Cristina Nord, Directrice du département culturel (Goethe-Institut Brüssel)

Archives :

  • Freiraum Workshop © Caroline Lessire

  • Freiraum © Caroline Lessire

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