Les critères sont les suivants :
- Artistes semi-professionnel.le.s/professionnel.le.s
- Projet artistique/pédagogique, non commercial
- Le postulant.e doit être enregistré.e en tant qu'auto-entrepreneur ou avec une association au Maroc
- Volonté de proposer un atelier ou une sortie de résidence dans le cadre de la résidence
- Le formulaire de candidature doit être complété ; répondant aux critères/exigences formulés dans l'appel à projets
Les résidences sont régulièrement annoncées par un appel à projets. Notre appel à candidatures pour nos résidences de l'année prochaine vient de commencer.
L'appel d'offres est terminé.
Animés par un besoin commun de création et d’échange, Yassine Abouhamid (photographe et cinéaste), Éléa Sajous (danseuse contemporaine) et Zakaria Bouras (musicien) ont fondé en 2024 le groupe Collectif 3/3. Ces trois artistes, issus d’horizons différents tels que la danse contemporaine, le cinéma, la musique et le slam/poésie, explorent ensemble les interconnexions entre ces disciplines ainsi que la richesse qui naît lorsque chaque forme d’expression influence les autres.
Pour la création de leur projet « GAP », ils puisent dans leurs expériences personnelles acquises en tant que metteur·e·s en scène dans des festivals internationaux, lors de performances dans divers pays et à travers des collaborations artistiques antérieures.
« GAP » est une performance multidisciplinaire qui traite des thèmes de la connexion et de la séparation. Elle explore comment les êtres humains sont à la fois liés et séparés. Le public suit l’évolution d’une adolescente naïve et rebelle en quête de lien à travers la danse contemporaine, la musique, le slam et le vidéo-mapping. Ce voyage philosophique, oscillant entre la connexion à « l’autre », au collectif et à l’environnement, interroge notre manière de nous connecter au monde. La résidence au Goethe-Institut Marokko offre au Collectif 3/3 et à leur pièce « GAP » un espace pour une étude artistique approfondie sur le rôle des liens, la relation au présent, au collectif et à la conscience de notre humanité.
L'acrobate et jongleur Ayoub Lahlouh produit des pièces entre cirque, danse et théâtre, qu'il met ensuite en scène dans l'espace public et au théâtre. Il est également pédagogue culturel et propose des ateliers pour enfants et adultes. En 2019, il a fondé la coopérative artistique « MOMKIN » dont il est depuis le président. De 2021 à 2022, il a dirigé « La Maison des Artistes » en tant que directeur, avant de terminer en 2023 la formation « TAGAFIAT » en gestion culturelle. En tant que coordinateur de divers projets culturels et artistiques, Ayoub travaille dans des associations, des institutions éducatives et culturelles publiques ainsi que dans des écoles privées et publiques en ville et dans les zones rurales.
L'objectif de la Goethe-Residenz d'Ayoub est de travailler sur une partie de son nouveau spectacle RIHLA et en particulier d'associer le jonglage à la danse. Le spectacle raconte l'histoire d'un jeune homme de 27 ans qui commence sa RIHLA - voyage - vers l'inconnu. Il voyage à travers le Maroc, l'Afrique et l'Europe et tente de mieux comprendre son rôle dans l'univers en découvrant les différentes cultures. RIHLA contient des éléments de théâtre, de jonglage et de clown, ainsi que de la musique et de la danse traditionnelle de différentes régions du Maroc.
Pendant sa résidence, Ayoub proposera deux ateliers pour apprendre à prendre confiance en soi à travers des exercices de cirque acrobatique. En essayant et en pratiquant le jonglage, mélangé à des éléments de danse et de théâtre, on découvre les compétences physiques de chacun.
Karima El Aidaoui est danseuse professionnelle et chorégraphe. Elle est passionnée par l'enseignement de la danse en tant que manager du Contemporary Dance Laboratory chez Live Room Association à Tanger. La marocaine a commencé sa carrière de danseuse en 2016 avec la street dance, puis elle s'est de plus en plus orientée vers la danse contemporaine. Depuis 2021, elle a coopéré avec des chorégraphes tels que Mehdi Dahkan de la compagnie de danse Jil Z à Tanger et Said El Haddaji de la compagnie Hna-Ya. Dans ses danses, elle associe l'épanouissement artistique aux influences du monde arabe, qui touchent particulièrement les femmes.
En 2023, Karima a commencé son projet chorégraphique « MEKTOUB », ce qui lui a permis d'être sélectionnée aux Rencontres Chorégraphiques de Casablanca pour la composante « Work in Progress » du festival Detours 2024. Karima souhaite profiter de la Goethe-Residenz d'une semaine pour continuer à élaborer le projet. MEKTOUB, un solo de danse, soulève des questions sur les défis et les obstacles auxquels sont confrontées les femmes célibataires dans la société arabe en raison des valeurs et des traditions sociales liées au mariage.
Pour conclure sa Goethe-Residenz, la chorégraphe et danseuse propose un atelier de danse contemporaine. Elle y présentera aux participant.e.s des techniques d'improvisation et de travail au sol, mais les aidera également à développer une compréhension plus profonde des capacités de leur propre corps
Nada Azhari est une auteure-compositrice-interprète marocaine. Elle puise son inspiration de son expérience personnelle et son hypersensibilité lui permet de saisir et de retranscrire les émotions des autres à travers ses chansons. Son style musical, un mélange d’indie pop, reflète cette sensibilité. En chantant à la fois en anglais et en darija, elle touche un public varié à l’échelle internationale. Pendant que la chanteuse mélange les sonorités occidentales et marocaines, sa musique parle d'espoir et de la peur de réaliser ses rêves et de s'épanouir dans la vie.
Nada a appris à jouer de la guitare et à chanter elle-même à l'adolescence, avant de partager son travail avec le monde entier sous la forme de vidéos Youtube. Elle a commencé à écrire ses propres textes, à composer des mélodies et a été nominée aux MORROCO MUSIC AWARDS avec son premier single en anglais « Dreams and Expectations ». En 2018, les premières chansons en darija ont vu le jour, toujours accompagnées de sonorités occidentales. Début 2024, elle a publié le premier chapitre de son premier album « In Between », le deuxième chapitre suivra dans le courant de l’année.
Après avoir enregistré plusieurs singles et un EP, Nada souhaite profiter de la Goethe-Residenz pour perfectionner d'autres morceaux et se préparer à la saison de concerts de l'été 2024. En guise de Sortie de Résidence, Nada présentera son travail lors d’une Goethe-Session.
Naji Maarri est un artiste multidisciplinaire qui présente sa créativité à travers de nombreuses formes d'expression artistique. Il se consacre entre autres à la peinture à l'huile, au design graphique et il a également créé des illustrations pour des livres. À travers ses œuvres, Naji tente de montrer la richesse de la diversité artistique. Les sources d'inspiration de son travail sont la diversité des cultures, des paysages et des expériences qu'il a vécues. Ses peintures à l'huile explorent la richesse des couleurs et des textures, tandis que ses graphiques communiquent des messages de manière efficace et créative.
Naji a grandi à Casablanca, une ville riche en culture et en diversité. Sa passion pour l'art et la peinture l'accompagne depuis son enfance et a toujours été une force motrice pour lui. Naji a décidé d'étudier le design graphique, ce qui a eu un impact durable sur sa vision artistique.
La résidence est une opportunité pour Naji de développer de nouvelles idées ainsi que de préparer un atelier pour le Goethe-Institut qui sera proposé à notre public à la fin de sa résidence.
We The Lions est une compagnie de danse de Casablanca qui a été créée autour d'une passion commune : Le breakdance. Ensemble, la compagnie a remporté deux des plus grandes compétitions marocaines de breakdance : "The Best Moroccan Crew" et "Break Floor Africa Qualification". Depuis, le groupe s'est produit dans tout le Maroc, mais aussi à l'étranger, notamment en Europe. Ils ont participé à des compétitions et des battles de classe mondiale. Leur curiosité et la recherche de l'inconnu les ont conduits à la danse contemporaine, où ils ont pu découvrir des formes d'expression jusqu'alors inexplorées. En résidence au Goethe-Institut Marokko, ils souhaitent poursuivre leur travail sur leur projet actuel "L'Brahech".
El Houssine Ait Belbaz (Ocean) a commencé le parkour en 2010 et est passé au breaking en 2014. Pour lui, le breaking est la meilleure forme de liberté, d'imagination et d'expression de soi. El Houssine pratique également la danse contemporaine et le hip-hop, car il aime essayer de nouvelles choses. Il s'est produit sur des scènes internationales et a remporté de nombreux prix, comme le "Red Bull BC One Morocco Cypher".
Omar Bourich (Shoyo) est né à Casablanca et a entamé sa carrière de danseur avec le Breaking en 2013. Avec ses amis du quartier d'Ain Sebaa, il s'est entraîné quotidiennement et ils ont ensuite fondé "WeTheLions". Omar a participé à quelques compétitions et a débuté le programme d'entraînement de Khalid Benghrib en novembre 2020 ainsi qu’une tournée de plusieurs dates avec le même chorégraphe.
Hamza El Qarmoudi (7rrag) a toujours aimé danser et a découvert "WeTheLions" grâce au breaking. En 2014, il est devenu membre de la compagnie. Grâce à son grand intérêt, "il expérimente constamment de nouveaux styles de danse et a participé à de nombreuses résidences. Il a remporté le prix "Best Moroccan Crew Battle" et a été invité à participer à de nombreux concours internationaux.
Yassir Ait Terga (Originatoor) est un danseur marocain né à Casablanca. Il s'intéresse particulièrement à la recherche et à la création artistiques. Depuis 2013, il a exploré différentes disciplines comme le parkour, le freestyle, la gymnastique ou le breakdance et la danse contemporaine. Yassir a remporté plusieurs prix et a participé à différents ateliers et formations et poursuit son amour pour la danse en y liant sa passion pour le graphic design.
Widad Awab est originaire de Casablanca et est passionnée par la danse, la musique et le monde des arts de la scène. Elle travaille actuellement en tant que gestionnaire de projets et possède une vaste expérience dans les domaines de la planification d'événements et du marketing ainsi que de la gestion. Elle est aussi la manageuse de "WeTheLions".
Said El Haddaji est un artiste, danser et chorégraphe marocain. Prêtant attention aux gestes quotidiens, il poursuit sa recherche artistique en lien constant avec les enjeux de la société marocaine. Il débute la danse hip-hop en 2005, avant de s'intéresser à la danse contemporaine. En 2018, il fonde la Cie Hna-Ya, basée au Maroc et crée son premier solo ‘Obscurité’. La pièce a été présentée dans des festivals internationaux au Maroc et à l'étranger.
La deuxième pièce de la compagnie, ‘Dans le vent’, est un duo développé entre le Maroc et la France en collaboration avec Manon de Matauco. Au cœur de son activité, la cie développe des temps de transmissions qui ont lieu au Maroc, en France, aux Pays-Bas et au Burkina Faso. Puis, vient la pièce Sorakhe (quatuor) à la suite d’une série de résidences en partenariat avec le Goethe-Institut (Rabat, Le Caire, Tunis), l'Institut français du Maroc, le CND de Lyon et le CCN de Roubaix. Sorakhe a été présentée à la Biennale de la danse en Afrique (Marrakech) en novembre 2021 et se poursuit dans une tournée internationale. Said a été invité au programme professionnel Shubbak (Royaume-Uni) ainsi qu'aux Séminaires du Festival d'Avignon 2021. Ainsi, il a réalisé ‘A week From Hell’ un Film en danse expérimental, qui a été sélectionnée pour plusieurs festivals de film.
Pendant sa résidence au Goethe-Institut Maroc, il continue à travailler sur sa création "Pas le Temps pour le Temps" (work in progress).
Après des études littéraires et artistiques, Marie Bruel s'est tournée vers la danse et a suivi une formation de danseuse au Centre de Formation Adage de Bordeaux. Elle découvre la danse contemporaine et travaille pour des chorégraphes tels que Hamid Ben Mahi et Faizal Zeghoudi. Bientôt, elle a mis son accent personnel sur la recherche artistique et la chorégraphie. En 2017, Marie a fondé le collectif ATASFONDI, avec lequel elle a produit sa première création de danse-théâtre "Voeu d'une parole fantôme" ainsi que plusieurs performances. Elle se tourne ensuite vers le théâtre et travaille comme chorégraphe et metteur en scène, comme en 2020 dans les créations parisiennes "Les Tournesols" de Jean Marc Pautasso et "Terribles Voyages" d'Antonin Véla.
Depuis 2021, Marie vit au Maroc, collabore en tant qu'interprète avec des chorégraphes tels que Khalid Benghrib, Wajdi Guagi ou Ahlam el Morsli, est co-chorégraphe et assistante chorégraphique avec Wajdins et la compagnie Jil Z. Elle développe des programmes de formation avec Jil Z ou l'Ècole de Beaux art de Casablanca et coordonne actuellement le projet socio-culturel "corps croisés" avec la Cie Haraka à Tanger.
Aïda Jamal est psychologue clinicienne, animatrice d'un atelier philosophique et suit une formation en schéma-thérapie. Elle exprime sa créativité en tant qu'artiste contemporaine professionnelle.
Outre ses activités psychologiques, elle a fondé l'organisation TAHSSIS et est cofondatrice du mdr collectif.
En plus de son bagage académique en sociologie et en psychologie clinique, Aïda a suivi une formation en contact improvisation et en danse contemporaine, ce qui enrichit son répertoire artistique.
Ces cinq dernières années, elle a participé activement à de nombreuses collaborations et résidences artistiques, travaillant en étroite collaboration avec des chorégraphes renommés, tant sur le plan national qu'international.
Actuellement, Aïda suit un programme de formation intensif en danse contemporaine à Madrid et travaille en parallèle sur de nouveaux projets artistiques.
Soukaïna Fawzi est une comédienne et formatrice d'acteurs. Elle écrit des pièces de théâtre et travaille également dans le domaine du marketing. De l'improvisation théâtrale à la danse contemporaine, Soukaïna a acquis de l'expérience dans différents projets artistiques qui façonnent aujourd'hui son propre travail. En 2022, elle a collaboré pour la première fois avec le Goethe-Institut Maroc en tant qu'actrice dans la production de l'opéra baroque "L'Omindo".
Ahlame Marouane est une militante féministe, metteuse en scène et auteure originaire de Casablanca. Ayant étudié les arts plastiques, elle a acquis de l'expérience en tant qu'actrice de théâtre et scénographe, pour finalement se consacrer à la photographie et à la réalisation vidéographique. Elle dirige de nombreux projets vidéo, dont #Bghatha_Lwa9t.
Amine Rochdi est acteur et pédagogue de théâtre, diplômé de l'école de théâtre "Demain le Printemps" en France. Il a commencé à suivre des cours de théâtre au centre culturel L'UZINE à Casablanca et a joué dans plusieurs spectacles. En 2018, il a rejoint la troupe de théâtre "Theatre of the Opressed" à Casablanca. En 2020, Amine a commencé à travailler avec une école russe, où différents projets de théâtre ont vu le jour, comme "La mouette" au Théâtre philharmonique de Biélorussie.
Maeva Destrebecq est chorégraphe, professeur de danse et danseuse pluridisciplinaire. Elle commence sa formation en danse contemporaine à l'âge de 16 ans au conservatoire régional de Metz, puis rejoint le Ban des Arts, poursuit au STUDIO HARMONIC à Paris (sous la direction de Corinne Lanselle) et enfin à l'Académie Internationale de Danse. A Paris, elle découvre les danses urbaines et tombe amoureuse de l'Electro dance. Après, Maeva entre dans le monde du spectacle et performance, a dansé pour Young European Ballet (2018 - 2020) et a travaillé avec des chorégraphes renommés tels que Manuel Vignoulle, Mehdi Kerkouche, Julia Spiesser ou Thierry Verger. Depuis 2021, Maeva vit à Rabat, et enseigne à TEMPS DANSE NADINE ainsi qu'à l'international, travaille avec GAGA OHAD NAHARIN et crée sa propre compagnie de danse "Cie Kairos".
Othmane Oubella est un danseur urbain, professeur de danse et co-chorégraphe de la compagnie Cie Kairos. Il débute la danse HipHop, le Locking et le Popping en 2012 et travaille en tant que danseur professionnel depuis 2015. Le parcours d'Othmane l'a amené à travailler dans l'industrie du spectacle, le cinéma (comme "Haut et Fort" de Nabil Ayouch), la performance (avec la Cie Kairos et la Cie Chara) et l'enseignement (Fonkacademy Rabat). Il est actif sur la scène de la danse urbaine au Maroc, a remporté des battles importantes telles que le "RedBull BC One Mixstyle Battle" (2018, Casablanca), "Best Moroccan Locker" (2019, Meknès), "L'Uzine Battle Bonny & Clyde" (2019, Casablanca) et "Kenitra Battle Mixtyle Category" (2019, Kenitra).
Ayoub Lahlouh est acrobate, jongleur et éducateur culturel pour des ateliers destinés aux enfants et aux adultes. Il interprète, met en scène et produit des spectacles entre cirque, danse et théâtre, dans l'espace public comme sur les marchés, dans la rue ou sur les places, ainsi qu'au théâtre.
Ayoub Lahlouh est cofondateur et président du collectif de street-art-théâtre "Momkin" (créé en 2019), a été directeur de "La Maison des Artistes" (2021-2022) et travaille en tant que coordinateur de projets pour différents projets culturels et artistiques - dans des associations, des institutions éducatives et culturelles publiques, des écoles privées et publiques à Tanger, dans les zones rurales environnantes ainsi qu'à l'international.
Ilja Geelen est une danseuse contemporaine, chorégraphe et anthropologue originaire des Pays-Bas et installée à Tanger. Elle a étudié la pédagogie de la danse à l'ArtEZ University of the Arts de Tilburg et combine dans ses performances ses influences de danseuse, comme le jazz, la danse moderne et contemporaine, avec des influences théâtrales. En collaboration avec le collectif Momkin, elle a créé et chorégraphié la performance de danse, de cirque et de théâtre "Kifash". Ilja Geelen crée et interprète ses propres œuvres solos, adaptées selon le lieu aux Pays-Bas et au Maroc et travaille en tant que danseuse indépendante et pédagogue de la danse, par exemple au "Centre Les Étoiles du Détroit" ou au "DABATEK" à Tanger.