Un coup du sort
Le « hobby boom » accidentel
Puzzles, jeux de société, bricolage et pain maison. Par un étrange coup du sort, ces passe-temps se sont imposés au milieu de la pandémie de coronavirus.
Dans un contexte où les sports sont suspendus et la tournée des bars est interdite, des passe-temps d’intérieur autrefois méconnus prospèrent désormais. L’artisanat, la cuisson du pain, les puzzles et les jeux de société ont trouvé leur place, ne serait-ce que par hasard. Les industries tranquilles, notamment les fabricants de jouets, les magasins d’artisanat et les producteurs de levure, connaissent enfin l’apogée de leurs rêves, mais peinent à suffire à la demande!
Autrefois, le puzzle était une distraction agréable, appréciée par quelques adeptes. La situation a vraisemblablement changé du jour au lendemain, lorsque la COVID-19 a frappé et que le monde entier s’est lancé dans ce nouveau passe-temps. L’intérêt a été tel que Ravensburger, une société allemande de jeux et de jouets, a enregistré une hausse de 370 % es ventes de puzzles, en mars 2020 seulement. Depuis lors, les puzzles se sont ajoutés à la longue liste d’objets banals soudainement raréfiés : papier hygiénique, lingettes Clorox, mouchoirs en papier, désinfectant pour les mains... et casse-têtes.
L’époque où le tricot et le crochet étaient relégués aux mains des grands-mères est également révolue. Grâce aux tutoriels sur YouTube et aux modèles téléchargeables, le monde caché de l’artisanat a été démystifié. Apparemment, « ressources en ligne + confinement = augmentation de 80 % des ventes après 143 ans d’activité ». Du moins, c’est le cas pour le fabricant de fil Lion Brand Yarn. Mais Lion Brand Yarn n’est pas le seul. D’autres entreprises artisanales comme We Are Knitters ont également vu leurs ventes (et leurs abonnés Instagram!) grimper en flèche depuis mars 2020.
Il y a longtemps, on considérait peut-être comme décevant de passer son vendredi soir à jouer à des jeux de société. Or, depuis que les fêtes ont été suspendues indéfiniment, la demande de jeux de table est sans précédent. En pleine pandémie, Frosthaven, une suite du jeu Gloomhaven, a réussi à devenir le troisième projet le plus financé de tous les temps sur Kickstarter. Il semble que nous soyons au seuil d’une nouvelle ère : bienvenue dans la Renaissance du jeu de société.
Il était une fois, les rayons des supermarchés débordaient d’aliments pour faire son propre pain. Mais depuis l’apparition du coronavirus, la cuisson du pain a explosé, à tel point que même les ingrédients secs sont introuvables. En avril 2020, un producteur de farine aurait vendu en ligne toutes ses farines de marque, malgré le fait qu’il fonctionnait 24 heures sur 24 pour tenter vaillamment de répondre à la demande. La levure est également une denrée rare. Mais les boulangers en herbe ne se découragent pas : ils apprennent à faire la leur.
Jusqu’où ira le délire? La liste des nouvelles obsessions s’allonge. C’est la folie des loisirs, et dans ce contexte, aucun passe-temps n’est trop spécialisé pour trouver son public. Mais de grâce, ne les monopolisez pas tous, laissez-en quelques-uns pour nous!
Autrefois, le puzzle était une distraction agréable, appréciée par quelques adeptes. La situation a vraisemblablement changé du jour au lendemain, lorsque la COVID-19 a frappé et que le monde entier s’est lancé dans ce nouveau passe-temps. L’intérêt a été tel que Ravensburger, une société allemande de jeux et de jouets, a enregistré une hausse de 370 % es ventes de puzzles, en mars 2020 seulement. Depuis lors, les puzzles se sont ajoutés à la longue liste d’objets banals soudainement raréfiés : papier hygiénique, lingettes Clorox, mouchoirs en papier, désinfectant pour les mains... et casse-têtes.
L’époque où le tricot et le crochet étaient relégués aux mains des grands-mères est également révolue. Grâce aux tutoriels sur YouTube et aux modèles téléchargeables, le monde caché de l’artisanat a été démystifié. Apparemment, « ressources en ligne + confinement = augmentation de 80 % des ventes après 143 ans d’activité ». Du moins, c’est le cas pour le fabricant de fil Lion Brand Yarn. Mais Lion Brand Yarn n’est pas le seul. D’autres entreprises artisanales comme We Are Knitters ont également vu leurs ventes (et leurs abonnés Instagram!) grimper en flèche depuis mars 2020.
Il y a longtemps, on considérait peut-être comme décevant de passer son vendredi soir à jouer à des jeux de société. Or, depuis que les fêtes ont été suspendues indéfiniment, la demande de jeux de table est sans précédent. En pleine pandémie, Frosthaven, une suite du jeu Gloomhaven, a réussi à devenir le troisième projet le plus financé de tous les temps sur Kickstarter. Il semble que nous soyons au seuil d’une nouvelle ère : bienvenue dans la Renaissance du jeu de société.
Il était une fois, les rayons des supermarchés débordaient d’aliments pour faire son propre pain. Mais depuis l’apparition du coronavirus, la cuisson du pain a explosé, à tel point que même les ingrédients secs sont introuvables. En avril 2020, un producteur de farine aurait vendu en ligne toutes ses farines de marque, malgré le fait qu’il fonctionnait 24 heures sur 24 pour tenter vaillamment de répondre à la demande. La levure est également une denrée rare. Mais les boulangers en herbe ne se découragent pas : ils apprennent à faire la leur.
Jusqu’où ira le délire? La liste des nouvelles obsessions s’allonge. C’est la folie des loisirs, et dans ce contexte, aucun passe-temps n’est trop spécialisé pour trouver son public. Mais de grâce, ne les monopolisez pas tous, laissez-en quelques-uns pour nous!