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Musikrückblick 2020© Shutterstock

La scène allemande
 Rétrospective : La musique Allemande en 2020

Crise, annulations, diminution du chiffre d’affaires - le secteur culturel n'a pas eu la vie facile l'année dernière non plus. Néanmoins, il n'a pas été question d'immobilisme, bien au contraire : la pandémie a poussé les créateur.e.s et le public de la musique dans la sphère virtuelle et réveillé la puissance d'innovation de la crise. 

The show must go online.

Bannière Morgen ist die Frage (Demain est la question) de l’artiste Rirkrit Tiravanija | Photo (détail): © Noshe Photo (détail): © Noshe

Musique pop et musique électronique 2020
 Les chiffres ne font pas tout

L’année 2020 fut celle du grand chambardement. La musique pop fut renvoyée, tout comme la musique électronique, à ses fondements économiques et à des décisions politiques concrètes. 

L'apocalypse commence et je fais la promotion de mon album - un sentiment désagréable.

Nika Son
(dans un entretien avec Thomas Venker dans Kaput - Magazin für Insolvenz und Pop le 4 avril 2020)

1:1-Concert de l’Orchestre d’État de Stuttgart avec le guitariste Jonas Khalil au port de Stuttgart | Photo (détail): © Staatsoper Stuttgart Photo (détail): © Staatsoper Stuttgart

Musique classique, nouvelle et ancienne 2020
 L’année où la musique est passée en ligne

Comme dans bien d’autres domaines de la société, la pandémie du coronavirus de 2020 a eu un impact profond sur la vie musicale en Allemagne. Dans son bilan annuel, Patrick Hahn rappelle ce qui s'est quand même passé dans les domaines de la musique classique, nouvelle et ancienne.

Ronny Graupe | Photo (detail): © Frank Schindelbeck Photo (détail): © Frank Schindelbeck

Jazz 2020
 Distance et auto-localisation

Que se passe-t-il lorsque les musiciens, musiciennes et le public ne peuvent plus être près les uns des autres ? Les festivals de jazz ont trouvé différentes stratégies pour s’adapter à la situation en cette année marquée par le coronavirus. 

J'espère que de nouveaux formats émergeront, qui seront destinés par nécessité à un public plus restreint et qui deviendront automatiquement plus inclusifs et plus actifs. J’espère également que la hiérarchie voulant que la scène « classique » se retrouve en haut et le public en bas dans le noir disparaîtra au profit de plus de créativité et de liberté.

Maxine Troglauer

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